7 heures du matin, nous sommes déjà réveillés pour vivre cette journée d’exception. Eh oui, le survol des géoglyphes de Nazca est un des points forts du voyage !!! Et oh, déception, il ne fait pas vraiment beau et une brume s’est installée. Bon allez, pas de découragement !! A 9h15, nous voilà à l’aéroport et sommes accueillis par la personne vers qui nous avons réservé hier, et qui nous annonce évidemment que notre vol est décalé à cause…de la brume, mais nous assure qu’elle va se lever !!! Allez, on y croit !!!

11h30, enfin, le soleil a gagné et nous allons pouvoir décoller. Ce n’est quand même pas bien gros un avion de 12 places !!! Parfois, je regrette de dire oui !!! Dès les premières minutes après le décollage, l’avion vire d’un côté puis de l’autre, on se croirait dans un manège à sensations !!! Au début, je ne vois aucunes lignes ou dessins, seuls des traces de ruissellement d’eau. Bon, il faut dire que j’ai des larmes plein les yeux, car j’ai sacrément peur !!!

Et puis, ça y est on commence à les voir. Tout d’abord les lignes puis les dessins, c’est irréel. Comment ont-ils pu faire de telles figures, aussi parfaites, depuis le sol ?? Quel est le véritable sens de ce travail titanesque ???  C’est fascinant !!! L’étrangeté du site est plus fort que la peur. En revanche, pas plus fort que les nausées et les vomissements. Je me retourne et je vois Denis, livide, transpirant à grosses gouttes, qui a échangé son appareil photo, contre un sac vomitoire !!! Et ça vomit devant, ça vomit derrière. Denis mettra quatre heures pour se remettre de ce vol de 30 minutes !!!

En fin d’après-midi, nous allons voir les Aqueducs de Cantalloc. Appelés Pukios, ce sont des aqueducs souterrains  (construits environ 500 ans après JC) qui permettent de transporter l’eau sur de grandes distances en évitant au maximum l’évaporation de cette dernière sous ce climat extrêmement chaud et sec. C’est un alignement d’une quarantaine de puits en colimaçons reliés les un autres par un tunnel.  Ils sont encore utilisés à l’heure actuelle et ont permis, depuis des siècles, de transformer ce désert en une véritable oasis. En plus cette architecture, en spirale, afin d’éviter au maximum l’effondrement des parois, permettant aussi l’accès directement à l’eau, est incroyablement esthétique. Quelle ingéniosité !!!

Finalement, il est vraiment trop tard pour reprendre la route, nous retournons donc dans notre sympathique petite posada.