Ce matin, nous cherchons où faire laver la Bach’Mobile qui est quand même un peu crépie. Bizarrement, nous avons du mal à trouver. Une fois, notre véhicule tout propre, nous nous dirigeons vers la frontière…..qui est fermée jusqu’à 14 heures !!!

Bon, eh bien, retour en ville pour, finalement déguster une dernière Caipirinha et grignoter !!! Nous voilà entrain de faire le bilan de notre séjour au Brésil. Nous avons fini la découverte de ce pays par la traversée de l’Amazonie. Cela aura été assez éprouvant, au niveau conduite, climat, et avons constaté avec un grand étonnement, un manque d’esprit de solidarité. Nous avons été extrêmement étonnés, lorsque nous étions dans la partie boueuse, de voir que le camion qui était dans le fossé pouvait être dépanné par un autre, car il avait simplement glissé sur le côté comme nous. Mais non!!! Si nous n’avions pas eu le treuil, nous pensons que personne ne serait venu nous aidé. Le chauffeur qui était là, nous a un peu tancé, au début car nous nous accrochions à son camion.

 Ce comportement de la part des  brésiliens, nous a un peu estomaqués, car la plupart du temps ils sont sympathiques et chaleureux voire exubérants, mais quelques fois aussi, ils peuvent nous ignorer complètement. C’est un immense pays, aux multiples facettes, coloré, bruyant. Nous y avons été charmés, étonnés, amusés, mais aussi déstabilisés, agacés, un peu perdus, surtout au début. Le problème de la langue a vraiment été difficile. Bien sûr, il y a google traduction, mais la plupart du temps, pas de connexion !!! Malgré tout, ça reste un pays profondément attachant qui laisse une empreinte bien différente, des autres pays sud-américains.

A 14 heures pétantes, nous voilà à la frontière, qui se passe sans aucun souci. Côté français, l’accueil est vraiment chaleureux de la part des douaniers, qui nous posent de nombreuses questions sur notre voyage. Nous retrouvons des routes sans nids d’autruches, et c’est assez plaisant. Nous avons trois heures de route jusqu’à Cayenne et la première chose à faire pour nous, est d’aller à l’aéroport pour acheter nos billets d’avion, car nous pouvons les réserver via internet, le site de Air Caraibes étant en maintenance. L’accès à l’aéroport est sous une surveillance policière incroyable, a priori à cause des trafics de drogue. Nous arrivons à négocier pour rentrer dans l’aéroport, sans fouille, pour aller à l’Agence. Ce qui ne servira à rien, car ils n’y vendent pas de billet, et il faut aller en ville. En revanche, cela nous permettra de prendre des précautions pour le départ, afin de ne pas louper notre avion.

Nous allons faire quelques courses, et nos premiers achats seront un coulommiers, un saucisson, du pain et des yaourts nature (une denrée rare en Amérique du sud) !!!!Que du bonheur !!!

Nous retournons bivouaquer à côté du Fort Diamant où nous avons nos petites habitudes.