Nous allons tranquillement à 10 heures chez le transporteur, et oui, ils sont arrivés !!! Nous voilà repartis pour de nouveau traverser la ville afin d’aller au garage. Autant, circuler à pied dans cette ville est un peu rocambolesque, mais agréable, autant, en voiture c’est une sinécure. Il faut bien le calme et la dextérité d’un Denis, pour s’en sortir sans encombre !!

Lucho, nous accueille vraiment gentiment, et nous sommes pris en charge quasi tout de suite. Pendant, ce temps, nous rencontrons, un couple de suisses allemands, qui vivent au Paraguay et qui ont le même véhicule que nous, mais plus sobrement aménagé. La conversation est toujours facile, car, soit nous parlons de nos expériences de voyage, soit mécanique !!! De cette façon, nous ne voyons pas le temps passé, et peut-être, nous reverrons-nous parce qu’ils suivent à peu de choses près, le même parcours que nous.

Et nous voilà enfin bien chaussés, pour la fin de notre voyage. Il est 13h30, et nous quittons la Paz pour aller visiter Tiwanaku, à quelques 40 kms. Mais, cette fois-ci, il nous faut traverser la Paz, de part en part et là, nous vivrons, enfin surtout Denis, deux heures trente de stress. Nous suivons le GPS, qui nous fait passer par des petits quartiers, où l’on croise des marchés, des travaux, et nous fait monter sur la partie la plus haute de La Paz, par rues d’une pente incroyable, où la Bach’Mobile peine bien !!! J’ai même le temps de faire quelques courses pendant que nous sommes dans les bouchons !!!

Maintenant que nous sommes sortis de l’enfer, il nous faut faire le plein. Et là, commence un autre enfer. Aucune station d’essence ne veut nous vendre du gazoil, car nous n’avons soi-disant pas « le code pin ». Impossible de savoir ce que c’est !!! Au péage des routes, non, non pas des autoroutes, mais bien des routes, nous sommes arrêtés par un contrôle de police. Nous lui expliquons, notre problème et nous assure que l’on peut tout à fait nous faire le plein au tarif international !!!

Bon, c’est reparti. Nous nous arrêtons à une cinquième station service, et toujours pas moyen….. La sixième, pareil…. La septième, miracle, j’entends Denis ouvrir le capuchon du réservoir. Le gérant, nous explique que le problème vient de la proximité de la frontière avec le Pérou, et donc des trafics possibles. Ils n’ont strictement pas le droit de vendre du carburant en cash, et doivent faire des factures, et pour ca, il faut le fameux « code pin ». Le problème est, que la France ne fait pas parti des pays qui peuvent l’avoir, ce dernier étant fourni par les douanes. Et qu’en fait, si nous avions fait le plein dans le centre de la Paz, nous n’aurions eu aucun problème. Et bien voilà, il suffisait de nous expliquer !!!Mais bon, nous sommes très contents qu’il enfreigne la loi, pour s’empocher un bon bénef en cash !!!

Nous arrivons à Tiwanaku, à la tombée de la nuit. Ce n’est pas une ville très joyeuse et animée. Il y a des possibilités de bivouac sur la place du village, mais Denis ne le sent pas. Nous allons donc voir au seul hôtel du coin, un bel établissement 4 étoiles. Pas de chance, il y a une course nationale de trial à quelques kilomètres de là, et toutes les chambres sont prises pour le week-end.

Nous retournons donc sur la place pour passer la nuit.