Nous sommes réveillés en fanfare par le camion poubelle et sa musique à fond. Eh oui, autant en France, ils essayent d’être le plus discrets possible, autant au Pérou c’est le contraire !!!

La Bach’Mobile suscite la curiosité. Beaucoup de gens tournent autour, essayent de voir à l’intérieur ou simplement questionnent Denis. Une vraie attraction !!!

Ce lundi matin, c’est la journée civique pour les élèves. Donc défilé, en costume de l’école, puis tenue au garde à vous pendant qu’une élève récite un texte sur le droit, suivi d’une déclamation passionnée d’un texte patriotique par une autre élève. Et tout ça, devant les officiels de la ville. C’est bien différent des cours d’enseignement de morale et civique de la France !!!

Nous reprenons la route, très vite nous descendons en altitude (et oui, nous étions encore à 3 150 mètres), la végétation est de plus en plus dense. En deux heures, nous avons quitté définitivement les Andes et nous voici en Amazonie péruvienne, avec sa chaleur et son humidité. Le choc climatique est intense (36°), nous sommes accablés, abasourdis !!! Et puis, ce sont de nouveau, les maisons de bric et de broc, les rues défoncées et boueuses, les détritus, cette ambiance un peu glauque. Pas trop envie de bivouac ce soir, nous cherchons un hôtel, et en trouvons enfin un, pas plus sympathique que ça, (pas le droit à deux serviettes de toilette) mais avec un garage.