Le verdict ……a t’on crevé ou pas ???? Eh bien non, jusque là, ça va. On va attendre de rouler un peu, pour être complètement rassurés !!!! Et puis, c’est vrai que Denis n’a plus son assistant préféré !!!!

Nous découvrons le paysage, car le temps est dégagé, contrairement à hier au soir. On est sur un plateau vraiment stérile  à 2 500m, ceint d’une magnifique chaîne de volcans. Nous montons doucement mais inexorablement en altitude, et petit à petit une maigre végétation apparait. Vers 3 500 mètres, les montagnes se teintent d’une belle palette de couleurs. Nous retrouvons les vigognes gracieuses et imprévisibles.

Puis, c’est à nouveau, des salars et des lagunes où les flamands roses s’activent avec une certaine nonchalance à la recherche de nourriture.

Nous voilà arrivés à la frontière chilo-bolivienne, vers 16 heures. Il faudra une bonne heure pour la traverser. Nous n’avons pas eu droit à la fouille, mais les douaniers étaient plutôt très zen. La seule demande inhabituelle, est, la vérification de visu du numéro du moteur par les douaniers boliviens !!

Côté Bolivie, la route asphaltée fait place à une piste bien poussiéreuse. Les lamas ont remplacé les vigognes, mais sont tout aussi imprévisibles !!!!

Premières priorités quand on arrive dans un pays, trouver du cash et un moyen de téléphoner. Marie-Laure et Lamy, nous avaient gentiment prévenus du problème du gas-oil dans ce pays : tout d’abord, les étrangers payent, au mieux, deux fois plus cher, et parfois, ne veulent tout simplement pas nous en donner ou en petites quantités, dans des bidons !!! De plus, on ne peut quasiment rien payer  avec la carte bleue, sauf dans les grandes villes bien sûr. Merci à eux.

Dès la première petite ville, nous comprenons qu’il va falloir aller jusqu’à Uyuni à 250 kms pour trouver notre bonheur.

Il est déjà tard, donc ce sera bivouac dans la nature et nous verrons bien demain ! Cependant, nous sommes à 4 300 mètres d'altitude et bizarrement Denis souffre de céphalées et tient à redescendre un peu pour être plus à l'aise. Nous bivouaquons à 3 700 mètres.

Et finalement, nous n’avons pas crevé !!!une sacrée chance !!!