Avant de partir, Manuel nous donne deux cabosses de cacao pour faire notre chocolat. Il est adorable !!! Nous mettons, nos fèves de la veille à sécher sur le tableau de bord.

Nous voulons faire le plein, et avons soudain l’impression de nous retrouver en Bolivie. Soit, ils n’ont plus de diésel, soit, ils ne prennent pas la carte. Au bout de la huitième station service…. Enfin, ce sera possible !!!

Tout le long du chemin, il y a des milliers de papillons, dont beaucoup sont d'une banale couleur brune lorsqu'ils ont les ailes fermées, mais qui sont d’un mauve délicat à l’intérieur. Mais ils sont difficiles à photographier ou à filmer les ailes ouvertes, ils sont tellement vifs!! D'autres sont un peu plus complaisants!!! Lors de notre pause déjeuner, ils volètent en nombre autour de nous. Cela donne un côté bucolique, à un repas dans un endroit pas plus joli que çà !!! La route est terriblement monotone aujourd’hui.

Arrivés à Ibéria, à une centaine de kilomètres de la frontière, nous allons à l’hôtel, car ce n’est vraiment pas facile de trouver un bivouac, où nous nous sentons en sécurité. Nous dinons une dernière fois dans une polleria, un restaurant où il n'y a que des plats à base de poulet. Je bois ma dernière chicha morada, une boisson sans alcool, typique faite à base d'eau de mais violet cuite avec de la peau d'ananas et de la cannelle. Elle peut être servie chaude ou froide. C'est vraiment une boisson très agréable.