Nous enfonçons de plus en plus dans le Sertâo. Le paysage devient vraiment très aride, écrasé par le soleil. Aujourd'hui, il fait 44 degrés. La route est désespérément droite. Pendant des kilomètres, on va dire qu'elle est plutôt en bon bon état, et soudain, une portion est calamiteuse. On dirait que c'est pour éviter de s'endormir devant la monotonie du parcours. Ah c'est sûr, pour réveiller, ça réveille!!!

Je vous invite à lire les parole de la chanson de Bernard Lavilliers qui s'appelle "Sertâo". Bien qu'elle date de 1980, elle parle de l'âme de cette région, beaucoup mieux que je ne pourrais le faire!!!

Aujourd'hui, le parcours prévu était de plus de 600 kilomètres, c'était un peu prétentieux de notre part. On s'arrêtera donc à Simplicio Mendès à 100 kilomêtres du Parc de Capivara.