Après avoir tracté Tanguy, à travers les rues bien inondées de la ville jusqu’au garage, nous allons visiter le Cimetière des trains, une curiosité d’Uyuni. Personnellement, je n’y trouve pas un grand intérêt, mais puisque qu’on est là…… Ah mais oui, c’est vraiment un endroit prisé, vu le nombre incroyable de tour opérator, qui y emmènent leurs clients !!!!

Des carcasses de locomotives à vapeur et de wagons, qui servaient à transporter du minerai vers le Chili jusque vers les années 1940, sont abandonnées là, au vent, à l’air salé, sur fond de désert. Une ambiance, qualifiée par les guides, de post-apocalyptique. Denis se complait à regarder et à imaginer ces anciennes machines en action, et moi, finalement, j’y trouve presque un certain charme.

Avant de quitter Uyuni, nous assistons à un charmant défilé d'enfants, qui commémorent "le jour de la mer". Ce petit défilé est le pendant de la grosse fête du 23 Mars, lorsque que nous étions arrivés dans cette ville. En effet, la Bolivie a perdu la région d'Antofagasta, seule enclave vers la mer, au profit du Chili, au cours de la guerre du Pacifique de 1879, et les Boliviens ne l'ont jamais accepté.

Ensuite, nous partons en direction de Potosi en direction de 100 000 habitants, la plus haute au monde à 4 090 mètres d’altitude, dominée par le Cerro Rico, source de l’enrichissement de la ville et surtout de la couronne espagnole, grâce à son immense gisement de minerai d’argent. Encore, exploitée aujourd’hui, non plus pour le minerai d’argent, mais d’autre tel que le fer, le zinc et l’étain, elle reste la seule richesse de la ville. Evidemment, de cette gloire passée, il reste un patrimoine exceptionnellement riche et la ville est devenue patrimoine mondial de l’Unesco en 1987.

La route entre les deux villes offre de magnifiques paysages, malgré ou parfois grâce à la pluie.

L’arrivée en ville est déroutante. En effet, nous nous retrouvons vite au milieu d’un chaos de voitures, de petits bus bringuebalants, roulant tous la porte ouverte, au son incessant des klaxons. Et tout le monde passe à qui mieux-mieux, comme si il n’y avait aucune règle !!

 Heureusement le premier hôtel repéré sur internet sera le bon !!! Nous y serons accueillis avec une boisson de bienvenue, la chambre est très agréable et d’une rare propreté, et la Bach’Mobile garée à l’intérieur…Que demander de plus !!!