Ce matin, le vent est redevenu glacial. Ce coup-ci, c’est définitif, il va falloir ranger, les shorts et les sandales….

 Le paysage toujours aussi aride, et les villages faits de maisons basses, souvent en bois ou en tôle, évoque bien le côté austral. L’eau des rivières est d’un étrange bleu opalescent.

 Les bourrasques de vent et les facéties des guanacos, rendent la conduite, comment dirais-je, plutôt « stimulante », contrairement à celle dans la pampa !!! En revanche, il y en a toujours autant de morts au bord de la route et le plus terrible, ce sont les cadavres empalés sur les barbelés et qui pendent lamentablement. On a l’impression que toute l’Argentine est un domaine privé. Et la Patagonie n’y échappe pas ! Voilà des milliers de kilomètres que nous roulons entre des clôtures avec 10 mètres de chaque côté de la route.

Notre problème depuis deux/trois jours, est le manque de réseau. Eh oui, c’est là, que nous apercevons combien nous sommes dépendants de toutes ces nouvelles technologies !!!

Ce soir, bivouac sur la plage de Puerto Santa Cruz, qui comme beaucoup, sont aménagées avec des barbecues. Cela semble incontournable en Argentine, dès qu’il y a un endroit accessible en voiture où vous pouvez pique-niquer.