Nous reprenons notre remontée vers le nord, direction Salta qui sera la fin de la fameuse route 40, mais pas la fin des beaux trésors que nous devrions encore découvrir. Nous entamons une piste très roulante.

La matinée sera dans un paysage de western, désertique, avec de petits villages quasi fantômes, car la vie ici, renait le soir. Nous dépassons un gros camion Mercédès qui semble en panne. Nous nous arrêtons, et cet un couple d’allemands qui semblent bien plus âgés que nous, qui se retrouve seuls sous un soleil de plomb en rade avec leur énorme véhicule. Denis grimpe sur le pare-choc, la tête dans le moteur et trouve la panne ; Une durite qui fuit. Il arrive à réparer la panne à leur grand soulagement. Ils nous offrirons une bouteille de vin rosé pour remercier Denis. Espérons qu’il voudra bien la partager !!!

Une pose, pour déguster encore des empanadas (c’est la spécialité de la région, Salta en étant la capitale)  et l’après midi, le paysage sera différent. Malgré une altitude plus élevée que le matin (2 000 mètres), le paysage est verdoyant et cultivé. Une petite traversée d’un large rio à plusieurs bras (nous  leur avions pas encore fait ce coup-là !!) et nous quittons bientôt la plaine et petit à petit nous découvrons de plus en plus de magnifiques cactus candélabres (ou cardones). Mais pas un seul en fleur. Nous avons eu de la chance, le jour de notre route de l’impossible car il faut savoir que leur première floraison est à 50 ans !!!!

Il nous faut passer un col à 3200 mètres, un peu dans les nuages qui se vautrent gentiment sur le sommet. La redescente se fera au milieu de montagnes recouvertes d’une courte végétation qui donne un monde tout vert !!!

Nous n’arriverons pas à Salta ce soir, car nous avons fait plus de 300 kms dont 200 de piste, il est déjà 19 heures et Denis est fatigué par sa journée.

Nous nous arrêtons à Chicoara dans un hôtel- restaurant pas des plus chics, mais le personnel est vraiment très agréable.